A l’occasion de la séance du 1er février, la majorité départementale présentait son rapport sur l’égalité femmes-hommes pour l’année 2017. Dans les objectifs recherchés, on apprend que le Département souhaiterait jouer un rôle d’exemplarité en la matière et favoriser un effet levier à l’échelle de son territoire. Pour y parvenir, des progrès importants resteront à faire. Certains livrets de communication externes n’échappent pas aux stéréotypes clairement sexistes : les hommes incarnent l’autorité quand les mères consolent et cuisinent. Elles sont en rose, ils sont en bleu. Au Département, les femmes n’échappent pas non plus au plafond de verre, on progresse dans la collectivité mais jusqu’à un certain niveau. 1035 femmes y travaillent, elles représentent 65 % de l’effectif global. Pourtant dans les fonctions d’encadrement, elles sont 91 pour 101 hommes et seulement 8 directrices pour 17 directeurs.
Et non le 8 mars n’est pas la journée de la femme. A quand la fin d’actes aussi condescendants qu’un dîner dédié aux femmes élues de ce département à l’invitation de son Président.
Le 8 mars, c’est une journée consacrée aux droits des femmes acquis de haute lutte, fragiles et menacés, aux droits à conserver et à ceux qui restent à conquérir.
Le 8 mars est une journée consacrée aux actions en faveur de l’égalité, à la lutte contre les stéréotypes de sexe, à la promotion de la mixité des métiers…
Quand on vise l’exemplarité, les enjeux d’égalité entre les femmes et les hommes préoccupent à chaque temps et à chaque instant de la construction des politiques publiques et des réflexions internes à la collectivité.